Sierra
|
Écrit par Atsushi Yamamoto
|
Vendredi, 20 Décembre 2013 04:08 |
Il n'existe pas de traduction pour le moment. Merci de votre compréhension.
El sitio arqueológico Ingatambo se ubica en el distrito de Pomahuaca, provincia de Jaén, departamento de Cajamarca. Es un complejo arquitectónico ceremonial asentado en la margen sur del valle de Huancabamba, a aproximadamente 1,000 m.s.n.m. Aunque no existen muchos estudios previos, los resultados de nuestro reconocimiento (2005) han revelado la densa ocupación humana prehispánica en el valle, hay 129 sitios arqueológicos en total. Se registraron 62 sitios arqueológicos pertenecientes al periodo Formativo e Ingatambo es el sitio más grande y complejo entre ellos.
Mediante nuestras excavaciones (2006, 2007 y 2011), hemos descubierto la larga historia del sitio que comprende cinco fases constructivas. En la última ocupación se construyeron estructuras denominadas Tambos –de las cuales deriva el nombre del sitio-, reutilizando las construcciones del Formativo. Hoy sabemos que Ingatambo tuvo gran importancia hasta el momento de abandono en el periodo Inca. En el caso del Formativo, hemos confirmado la existencia de tres fases denominadas como la fase Huancabamba (2500-1200 B.C.), la fase Pomahuaca (1200-800 B.C.) y la fase Ingatambo (800-550 B.C.). Se ha aclarado el proceso de crecimiento del centro ceremonial que muestra una renovación arquitectónica ritual: desde una pequeña plataforma aprovechando la elevación natural y topografÃa del terreno hasta una gran plataforma para el final del periodo. Se cree que hubo actividades de renovación más fuertes y concentradas en la fase Ingatambo. AsÃ, la mano de obra se concentró en esta fase, convirtiendo a Ingatambo en el centro de integración social del valle.
En base a los datos recuperados por nuestras excavaciones, se ha sugerido que en la fase Huancabamba no hubo contacto interregionales con las áreas aledañas. Sin embargo, al entrar en la fase Pomahuaca, se puede pensar que el Ingatambo tuvo un gran rol en la interrelación a nivel regional, gracias a la evolución de las rutas interregionales que fueron transformándose gradualmente debido al cambio del traslado a pie hacia el uso de camélidos. Además en la fase Ingatambo los datos sugieren que Ingatambo tuvo una muy fuerte vinculación con la costa y sierra norte, asà como el extremo norte de la costa y selva que tuvieron una fuerte relación desde la fase anterior. De esta manera, las interacciones interregionales tuvieron un significado sumamente importante en los cambios sociales ocurridos en Ingatambo. Este sitio está ubicado en un punto estratégico donde se conectan las rutas que comunicaban a las diferentes regiones serranas entre sÃ, asà como a las regiones de la costa, la sierra y la selva. Por lo tanto, creemos que la sociedad sostenÃa las actividades de Ingatambo; sus lÃderes especialmente utilizaban activa y estratégicamente esta situación.
Descargar el informe del 2004 [PDF] Descargar el informe del 2005 [PDF] Descargar el informe del 2006 [PDF] Descargar el informe del 2007 [PDF] Descargar el informe del 2011 [PDF] Leer el artÃculo publicado en la revista Arkeos (2007) [PDF] Leer el artÃculo publicado en el BoletÃn de ArqueologÃa PUCP (2010) [PDF] Leer el artÃculo publicado en la RNC (2012) [PDF] Leer el artÃculo en ArqueologÃa y Sociedad (2013) [PDF] Descargar la tesis de A. Yamamoto (2012)
|
Mise à jour le Samedi, 21 Décembre 2013 09:21 |
Sierra
|
Écrit par Ronald D. Lippi
|
Mardi, 28 Février 2012 14:28 |
Ronald D. Lippi, Ph.D., Chercheur Principal et Directeur (Université du Wisconsin, EE.UU.)
En 1984, Ronald Lippi commença une prospection archéologique régionale tout au long du flanc occidental de la Sierra Nord de l'Équateur, dans la province de Pichincha. Ce projet, principalement financé par les Musées de la Banque Centrale de l'Équateur, dura plusieurs années, tandis que plusieurs étudiants universitaires équatoriens travaillèrent avec Lippi. La prospection a abouti sur un registre déposé à l'INPC, et faisant état de trois cent sites archéologiques situés dans une région jusque là peu étudiée. Lippi publia plusieurs articles et rapports sur ce travail, et fit de nombreuses présentations lors de conférences archéologiques tenues aussi bien en Équateur qu'à l'étranger. En 1998, une monographie fut publiée à Quito au sujet des prospections ainsi que de la fouille du site de Nambillo, dans la juridiction de Nambillo. Ce livre, Una Exploración Arqueológica del Pichincha Occidental, Ecuador, fut publié par le Musée Jacinto Jijón y Caamaño de l'Université Catholique de Quito, ainsi que par la Préfecture de Pichincha. Malheureusement, la plupart des mille exemplaires remis aux deux institutions éditrices ont disparu ou encore, ne sont pas en vente. En guise de rémunération pour son travail, l'auteur a reçu cent exemplaires, dont la plupart ont surtout été donnés à des archéologues travaillant en Équateur. En 2004, Lippi rédigea une version abrégée du livre en anglais, qui fut publiée par Thomson/Wadsworth aux États-Unis sous le titre de Tropical Forest Archaeology in Western Pichincha, Ecuador.
|
Sierra
|
Écrit par Ronald D. Lippi
|
Mardi, 28 Février 2012 14:32 |
Ronald D. Lippi, PhD, Chercheur et Directeur (Université de Wisconsin, EEUU)
Le Projet Archéologique Palmitopamba a été mis en place début 2002 afin de passer de l'étape de prospections à la phase de fouilles. Ronald Lippi et Tamara Bray ont commencé la fouille d'un des sites découverts pendant les prospections ; le projet a ensuite été étendu afin d'inclure deux sites supplémentaires dans le secteur de Palmitopamba. Le site principal fut initialement identifié sous l'appellation de Pucara de Palmitopamba (NL-20), car il présentait les traits d'une forteresse inca en pays yumbo. Néanmoins, il se trouve que ce site fut beaucoup plus qu'un simple point de contrôle militaire ; il est donc désormais désigné sous le nom de Palmitopamba, ou NL-20. Le site se trouve dans la juridiction de Palmitopamba (paroisse de Nanegal, District Métropolitain de Quito). Il se situe à 45 km au nord-ouest de Quito (à vol d'oiseau), dans les forêts du piémont occidental. En 2002 et 2003, Lippi et Bray ont mené des fouilles dans divers secteurs du site principal. Depuis 2004, Lippi dirige le projet avec Alejandra Gudiño. Depuis 2008, Estanislao Pazmiño participe en tant qu'un des directeurs du projet. Exception faite des années 2005 et 2006, consacrées à des prospections et à des activités rattachées à la mise en valeur du site, une saison de fouilles a lieu chaque année, et ce jusqu'à maintenant (an 2012). Toute la recherche a été effectuée avec l'aval de l'INPC de Quito, tandis que chaque saison compte de son rapport de fouilles (pour les consulter, prière de s'adresser au chercheur principal
Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
). En outre, des présentations du projet ont été faites en Équateur et dans d'autres pays, tandis que plusieurs articles lui ont été consacrés. Les recherches ont toujours été réalisées avec la participation d'archéologues et d'étudiants équatorients, parfois américains. En plus de Pazmiño, les autres archéologues ayant participé au projet de Palmitopamba sont : Esteban Acosta, Eugenia RodrÃguez, Marcelo Villalba, David Brown et Robert Thompson. Les étudiants d'archéologie de l'Université Catholique de Quito qui ont travaillé sur le site pendant deux saisons au moins incluent Byron Camino, Christian Brito et Julio Mena. D'autres élèves ont travaillé pendant une saison.
A maints égards, le site monumental Palmitopamba (NL-20), s'est avéré extrêmement intéressant, tel que le témoignent plus en détails les rapports correspondants. En bref, il s'agit d'une occupation qui a duré 400 ans environ, du XIIème jusqu'au XVIème siècle. Il semblerait qu'il s'agissait alors d'un site qui remplissait une fonction civique, qui inclut notamment la construction d'un monticule avec une plateforme sur un mont élevé, ainsi que la construction de terrasses ou plateformes au niveau du versant septentrional du mont en question. A partir de ces constructions, on en déduit que le site fut un centre administratif et probablement religieux (nous doutons qu'il soit possible de séparer ces deux fonctions), associé à une chefferie yumbo.Vers la fin du XVème ou le début du XVIème siècle, les Incas arrivèrent à occuper le site, dans ce qui fut visiblement une cohabitation pacifique avec les Yumbos. Les Incas construisirent une ligne de défense sur le mont (probablement symbolique plus que stratégique), qui comprend des dépôts de projectiles de fronde. Sur deux terrasses inférieures, ces derniers occupants firent quelques murs ainsi que d'autres constructions, en pierre, parmi lesquelles figurent les fondements d'une construction rectangulaire. Le site attire notre attention : (1) du fait de son emplacement stratégique dans la région, (2) du fait de données récentes sur la relation entre les Incas et les Yumbos et le modèle d'expansion du Tawantinsuyu dans la région, et (3) du fait de son éventuel statut de refuge pour les Incas suite à la conquête espagnole. Les recherches sur ce site se poursuivent, alors que les directeurs travaillent avec la communauté de Palmitopamba et les autorités locales de Nanegal en ce qui concerne la mise en valeur du site. La culmination éventuelle du projet aboutira sur la publication -en Équateur- d'une monographie exhaustive sur toutes les recherches.
Il existe beaucoup d'autres sites d'intérêt dans la région ; jusqu'à présent, nous en avons fouillé deux autres. Le site NL-18 (site José Antonio EspÃn Coronel), est un cimetière Yumbo situé à proximité de NL-20, qui était menacé par les pilleurs. Nous avons fouillé quatre monticules avec tombes, ainsi qu'un monticule ovoïde sans sépulture. Les résultats de la fouille figurent dans les rapports des années 2007, 2008 et 2010. Trois des tombes étaient Yumbo, et une d'entre elles, Inca-Yumbo. Le troisième site fouillé dans ce secteur est le monticule Tola Rivadeneira (Nl-30), entre les juridictions de Palmitopamba et La Perla. Il s'agit d'un monticule rectangulaire avec plateforme de taille moyenne (la plateforme mesure 21 m sur 11 m), et une hauteur de 2 m environ. Des fouilles très limitées en 2010 et 2011 sur ce monticule ont fourni des données au sujet de la construction du tumulus et sur sa fonction supposée en relation à des festivités cérémonielles Yumbo. Cette supposition se doit à la présence de grandes quantités de tessons projetés de la plateforme vers le bas.
Le Projet Archéologique Palmitopamba a été financé par la Butler Foundation, une fondation privée originaire des États-Unis qui a pour but la protection de la forêt tropicale et de ses ressources naturelles et archéologiques. Cette fondation a également apporté des fonds à plusieurs reprises en vue de financer des projets communautaires menés par les communautés de Palmitopamba et/ou La Perla. Le projet et la mise en valeur de ces sites se poursuivent.
Télécharger les rapports de fouille en format PDF… Rapport 2004 en espagnol [télécharger] Rapport 2008 en espagnol [télécharger] Rapport 2009 en espagnol [télécharger] Rapport 2010 en espagnol [télécharger] Rapport 2011 en espagnol [télécharger] Rapport 2012 en espagnol [télécharger]
|
Mise à jour le Lundi, 27 Mai 2013 06:48 |
Sierra
|
Écrit par Fernando MejÃa
|
Mercredi, 01 Février 2012 17:16 |
Par le biais de son laboratoire de Chimie, l'INPC démarre le Projet "Régimes Alimentaires de l'Équateur Préhispanique", et appelle tous les chercheurs à participer à la récupération et la remise de fragments d'artéfacts (lithique et céramique), employés dans la préparation d'aliments et retrouvés sur des sites archéologiques fouillés lors de ces dernières années.
Nous sommes tout particulièrement intéressés par les râpes, les pierres à moudre, les pilons ou tout autre élément susceptible d'apporter des indices par rapport à l'élaboration de produits végétaux. D'autre part, les jattes, pots ou tout autre élément mettant en évidence d'éventuels processus de cuisson d'aliments, ainsi que les récipients pour servir -dans les tombes uniquement, et où les offrandes se seraient décomposées dans le fond des récipients-, sont les plus appropriés pour l'analyse d'amidons, de phytolites ainsi que d'éléments trace.
Ces analyses s'inscrivent dans le cadre d'un projet de recherche d'une durée de trois ans, qui commence cette année ; nous demandons aux chercheurs intéressés de faire analyser les matériaux de leurs sites gratuitement, de nous contacter afin d'être inclus dans la liste.
Pré-requis : Les fragments (ou artéfacts trouvés entiers in situ) ne doivent être ni lavés, ni raclés. Ils doivent contenir la terre dans laquelle ils ont été trouvés et être enveloppés dans un sac plastique, avec leur étiquette d'identification respective ainsi qu'un résumé du contexte de la découverte.
Contacts: Mme Martha Romero
Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
ou Fernando MejÃa
Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.
|
|
|